Evergreen 228 - 2017

Evergreen 228 - 2017

C'est la 3e fois que je participe à cette course. La première fois j'ai abandonné à mi-chemin du trail, pas de mental. La 2ème je fini dans les 50 premiers avec les 10 derniers kils en boitant, c'est la cheville qui lâché. Cette année j'ai déjà l'alpsman dans les jambes avec une bonne prestation en vélo, j'y crois, je peux faire un truc costaud cette année.

Bon la météo s’annonce terrible, depuis une semaine, ça varie, mais le programme reste sensiblement le même, monstre pluie l'après midi.
Et belle chute des températures.
Fini l'été, il va falloir s'équiper correctement.

Comme l'année dernière, ma dernière sortie longue de préparation c'est le Grand raid. Bon j'ai pris un coup de mou mais dans l'ensemble ça c'est bien passé.
Pas comme l'an dernier, je ne participe pas au triathlon de la madeleine. C'est une course super chouette, mais à 2 semaines de l'evergreen c'est pas bon pour la recup.

Mes derniers entrainements sont assez difficile, je peine à faire les intensités prévu, mais ça passe. Ma natation est mauvaise, mais vu le volume je met ça sur le dos de la fatigue.

Deux semaines avant la course, c'est la période d'affutage qui commence. Fini les sorties longues, réduction des durées mais pas des intensités et là, les perfs décollent. C'est trop bon. Enfin les séries à gros wattages passent niquel. Et la natation revient.
Une semaine avant la course, je fait une faucille de répèt avec copains. Intensité cible pour évaluer la vitesse ascentionnelle, puis gros lâchage de watts et là j'explose le compteur.
FTP estimé à 310w, ça va chier des bulles!!!

Pour pas générer de fatigue nerveuse et de piétinement au dernier moment, je commence la réparation des affaires le mercredi pour finir le jeudi. Il aura bien fallu tout ça car je rajoute encore pleins de vêtements chaud le jeudi soir.

Je passe au boulot le vendredi matin, mais j'ai déjà la tête ailleurs alors finalement je prend la journée.

Arrivée à cham, superbe journée, difficile de croire que le lendemain c’est l’apocalypse

Bon je commence par raté le meeting FR, car je mange

J'avais pas bien noté l'horaire. Je fais le meeting EN

Le parcours de cette année va être saignant avec encore plus de D+ sur le vélo. 5300m annoncé.

Bon après le meeting, je remange, il était costaud ce plat.

Je retrouve Tolga et on emmène nos sacs en transition, aura-ton les bons vêtements? C'est la question que tous le monde se pose.

Je passe ensuite un peu de temps zen dans le camion, le coffre ouvert à profiter de la vue et du calme.

Puis je mange à nouveau.

J’ai pas intérêt à raté mon caca de la peur demain matin, vu tout ce que j'ingurgite.

19h30 au lit dans le camion.
21h30 je m’endors, 1h30 je me réveille pour ne pas me rendormir, trop nerveux.
Je me lève à 3h, petit dej avec Tolga mais je n’ai pas une grosse faim, j'emmène la fin de mon gatosport maison dans le bus.
Je re-mange un peu et somnole une bonne heure.
Arrivé en T1, C'est qui le 1er aux chiottes???
Ahhh, je me libère d’un poids considérable, ça va voler dans les bosses aujourd’hui.

Je retourne ensuite préparer le vélo, je rajoute un gilet attaché au cadre au cas ou il ferait vraiment froid.
C’est prévu 5°C à la colombière, mais sous la pluie battante. Je pense aux longues descentes, trempé, transi de froid. Ouch.

Dernière vérification du sac vélo, et je le dépose à mon emplacement, puis je me change pour la natation.

15min du départ, je me met à l’eau. 16°C c’est frais mais pour moi c’est niquel.

Pour éviter le problème de l’alpsman, mon échauffement je le fait en sprint. Jusqu’à chopper ce sentiment d’oppression qui m'oblige à ralentir. Une fois que le malaise est là, je ralenti, récupère et recommence. C’est bon je me sens bien, je vais pouvoir démarrer sur les chapeaux de roues.

On s’aligne, le départ tarde un peu et dans l’eau sans bouger il fait froid. Le gars à côté de moi est un relais, on discute et j'apprend qu'il nage sous l’heure au 3.8km, plus rapide que moi donc, et avec une combi bleu et blanche bien voyante, ce sera mon pilote.

Ding dong le bruit de la cloche, c’est le départ. Je sprint, ça part vite sur la gauche, j’attrape des pieds. La combi bleu me double à droite, je le suis. Ca file, je me sens parfaitement bien.
1er 500m en 7’33 c’est parti très vite :)
J’ai du mal à rester dans les pieds, pas à cause de la vitesse, je suis vraiment bien, mais il fait sombre et on zig zag pas mal.
Y a un petit groupe devant, on doit etre dans les 10 premiers.
2e 500 en 7’56, niquel c’est le bon rythme, vas y mon gars en bleu continue comme ça, je te suis.
Virage au bout du lac, pas de soucis de parcours cette année, on est à peu près dans les distances vu les zig zag.
Cette partie est génial avec les algues juste en dessous de nous. Toujours cette impression de voler. D’ailleurs sans le vouloir sur ce 500m j’ai accéléré et passé mon pilote, j’ai du ralentir pour le laisser repasser devant. Vue le rythme ideal, aucune raison de dépenser de l’energie seul devant.

Retour dans les pieds, 7’50 et 7’51 ca ne ralenti pas, c’est top.
On vire à la bouée et c’est reparti pour un tour.
Je ne vois que 4 gars devant, dont un très loin.
Mais ce 1er 500m de la 2e boucle se fait en 8’02, le pilote fatigue.
Je prend mon destin en main et double. Il suffit de mettre les jambes et j’accélère.
Je vise le 3e et j’augmente la cadence, mais je n’arrive pas à revenir, Ca s’accroche derrière moi, mais personne ne double.
7’53 tout seul, j’ai la forme :)
Virage au bout du lac et c’est parti pour le dernier 1000m. Le premier est très loin, mais je me suis rapproché des 2 autres
7’48 pour arriver à 3500, je suis au niveau du 3e.
Arf 8,07 pour arrivé à 4000 je paye mes efforts solo et le 3e garde de l’avance, 184m de rabe à cause des zig zag et je sors 4e de l’eau en 1h06.
Bon sang c’est bon ça, voilà une course qui commence bien!

Transition hivernale, j’enfile les chaussettes merinos, jambieres, cuissard, maillot (mon rapha brevet avec avant coupe vent) et manchons.
Dans la poche du maillot j’ai la bouffe et un coupe vent.
Je sors en 2e position de la transition et monte sur mon vélo sous les acclamations du publique. Enorme.
J’ai pensé a allumer mon GPS pendant la transition et démarre le chrono. Mais là mauvaise surprise, le capteur de puissance ne répond pas.
Arghhh j’ai basé toute ma stratégie sur les intensités dans les bosses. Bon la pile à du rendre l’âme pendant la nuit fraiche, il va falloir faire sans.

Je modifie l’affichage, et je n’affiche plus que le cardio et la vitesse ascensionnelle. Grace au dernier entrainement je sais que mon intensité cible me fait grimper entre 800 et 900m/h y a plus qu’à.

Zut j’étais distrait, au rond point je me plante de chemin, a l’intersection suivante ne voyant pas de marquage, je fais demi tour, un gars m’a suivi.
On retrouve le chemin mais on a perdu 2 ou 3 places, mais surtout 3 minutes. (Il faudra s’en souvenir pour la fin du récit).
Bon de toutes façons les gars m’auraient doublé rapidement, il grimpe très fort ce premier col (joux plasne), trop fort à mon avis vu leur souffle.

Je me calle sur la VAM (vitesse ascentionnelle moyenne) prévu et je regarde ce que me dit le cardio. C’est haut, pas critique, autour de 160 mais un peu haut quand meme.
A l’entrainement c’était 140. Je met ça sur le compte de la natation et de l’énervement. Ca va redescendre.

Yann me rattrape, il a fait une natation de fou encore pour un gars qui ne s’entraine pas à la nage, incroyable.
On roule un peu ensemble puis il me distance, il a du mal à en garder sous la pédale dans les premières bosses.

A 1km du sommet, j’attaque ma premiere fajitas, J’ai peu mangé ce matin, et vu le froid prévu, il faut pas que j’ai de baisse d’energie.
Je passe la bosse, et double Yann qui est au ravito, bilan de ce premier col: 881m/h de moyenne pour 870 visé. Bien.

Je rattrape du monde dans la descente, et roule bien jusqu’à la 2nd bosse, une toute petite.
Yann me rattrape et me passe. Il commence à pleuvoir. Pas violent, pour le moment tout va bien.
Bon la route est mouillée et y a pas mal de voiture dans la descente, je reviens sur Yann mais pas moyen de doubler.
Je le reprend sur le plat qui nous mène à Cluses. Petite tape sur les fesses en passant :) Il fait un peu la tronche. Mal au bide me dit-il.

En passant le pont au dessus de l’autoroute, au moment ou une moto me double, j’entend un gros pschhhh, genre un pneu qui explose et se dégonfle. Ca pourrait aussi être un pet d’échappement de moto qui passe une vitesse. Yann pense que ça vient de mon vélo, moi aussi, mais pas de crevaison, et tout à l’air en ordre. Bon de toutes façon ça monte maintenant donc pas de risque, si la roue se dégonfle je m’en rendrais compte sans me mettre en danger.

On attaque le col de Romme, je passe un gars, et Yann reste tranquille dans ma roue, il commence à se calmer le garçon ;). C’est du costaud ce col là, on est dans du 13% par moment.
Merci la cassette de 32, je mouline peinard, toujours dans les 900m/h et le cardio limite zone2-3
Ca passe tout seul.
Les kilomètres de montés défilent, et je distance yann doucement.
J’ai vraiment la forme de ma vie sur le vélo, je ne fatigue pas du tout.

Il commence à pleuvoir vraiment fort. Sur la fin du col de Romme je me fait rattraper par Sebastien, un costaud avec des mollets gros comme mes cuisses qui avait fait top finisher au 1er alpsman. On fini ensemble en haut, et au sommet il a tout une équipe qui l’épaule et lui propose un change de vêtements, pas vraiment réglo.

Col de Romme 872m/h si c'est pas de la précision ça?

Je fais le niveau de mes gourdes au point d’eau, et enfile mon gilet de rabe, il va faire froid dans cette descente. Elle est courte, donc pas besoin du coupe vent.
Une fois en bas j’ai distancé tout le monde, et c’est seul que j’attaque la colombière.
Je n’enlève pas le gilet, avec la pluie il commence à faire vraiment froid.
En montant je me réchauffe et tout va bien, mais j’appréhende grandement la prochaine descente qui va être très longue, très humide et donc très froide.

Un immense sourire ce dessine sur mon visage. Les éléments se déchaînent autour de moi, mais je grimpe le col de la colombière comme jamais. Je suis facile, je tiens le rythme, c’est bon, c’est très très bon.
Les 2 derniers kils bien raide, toujours aussi facile. L’an dernier j’avais souffert, là je suis bien. La voiture du photographe se met à côté de moi et me film. Je fais le show, je me met en danseuse à la Contador et fini le col devant la caméra. Je jubile.

Colombière:887m/h :)

Ravito, je récupère mon sac perso et fait le plein de boisson energie maison. J’attrape mes 3 fajitas de recharge, mais je sens que ça va etre juste pour la fin du parcours avec ce froid. Sur le ravito une grosse gamelle remplie de barre genre fait maison. Je goute, Hmmmm excellent. Cool je pourrai me ravitailler en plus avec ça.
Je remercie les bénévoles, enfile mon coupe vent et file dans la descente sous une pluie battante.

Pour vaincre le froid une seule solution, il faut pédaler. Mais si je pédale j’accélère, et si je vais vite je prend des risques dans les virages sur cette route détrempée.
C’est donc un jeu d’équilibriste qui s’engage, pour mouliner sans accélérer, faire circuler le sang en tournant les jambes, freiner bien tôt, virer prudemment, et relancer fort.

Tout ça c’est de l’energie dépenser, mais pas le choix, c’est ça ou l’hypothermie. Je ne rêve que de mon maillot merinos tout sec qui m’attend en t2 et ma gore tex qui me protègera de la pluie.
Et tant pis pour le jus, je ferai le marathon avec ce qui reste, là il faut garder du rythme.
Dans cette longue descente je double , je double, je double. Les gars sont scotchés.

Je pense à allumer la lumière sur mon vélo, y a de la circulation et avec cette pluie je veux etre bien vu.

J’arrive à Thones, et c’est reparti pour le col de la croix fry. 11km 7%. J’ai rattrapé un gars au pied, mais il me reprend. Je le garde à distance puis revient sur lui. Je le passe, dans la montée, rahhhh c’est bon. Mais le plaisir est court. Je commence à caler. Je ne tiens plus la vitesse cible, je suis sous les 800m/h.
Bon c’est pas catastrophique, le gars me repasse, et je décide d’attendre le col des aravis pour prendre un gel coup de fouet et me relancer. Là je patiente et je mange.
Le rythme ne baisse pas plus, on se prend toujours autant de flotte sur la tronche, c’est terrible.

Col de la croix Fry: 780m/h ah bah oui c'est moins bon.

Ravito de la croix fry, les pauvres bénévoles, ils prennent cher eux aussi. 4°C ici.
On m’offre un thé chaud, le bonheur. Je fais le plein de barres dans un de mes sacs congélation, et je repars rapidement. Ce que je ne sais pas c’est qu’à ce moment là Yann m’a rattrapé, je repars quand il arrive.

J’avale mon gel dans la descente, et c’est parti pour le col des aravis, 4.5km 7%
Le rythme est revenu, je suis bien, mais il est trop court ce col, et c’est déjà la descente sur la Giettaz.

Col des aravis: 800m/h mieux.

Même technique que précédement, je pédale au max, et je fais gaffe aux virages.
Je double encore. Il doit plus y avoir grand monde devant, je pense être dans les 8 premiers.

Arrivé en bas c’est la petite bosse qui nous ramène sur la route de Megève, je double un gars qui fait la tronche. Il pensait que c’était fini les bosses, mouhahaha. C’est vrai que le profil de course est plat sur le papier comparé au reste, mais des comme ça y en a encore un paquet jusqu’à Cham.
Moi je tiens le rythme, toujours le même, je flirt à nouveau avec le 900m/h et je décroche le gars.

J’ai confiance, ça va le faire. Plus que 2h, plus qu’une descente, je vais tenir, et finir cette course malgré le froid.

Sur la route de megève, en mangeant une barre, je fais tomber mon sac plastique. Combien de fois sur des courses passées, je me suis dit tant pis en filant, et je me suis retrouvé dans la merde car ce que j’avais perdu m'a fait défaut.
Je stop, fait demi tour et ramasse le sac. Déjà pas de déchet, et ces 3 barres, je sais que je vais en avoir besoin, pour finir, pour être bien au démarrage du trail. L’an dernier il m’avait fallu 1h pour retrouver de l’energie après le vélo et courir correctement. Là je veux partir fort et atomiser cette première montée puis courir cool sur les balcons et la descente.

Bon sang j’ai mal dans le cou, ça tire. J’ai des jambes de feu grâce à l’entrainement, mais le peu de sortie longue me fait défaut pour tenir la position “course” pendant si longtemps. J’essaye de me détendre, d’étirer les muscles, mais en roulant c’est compliqué.

Descente de Domancy, toujours bien arrosé, celle là elle est technique, très raide, des épingles, pas trop moyen de relancer et pédaler, il faut laisser filer. Heureusement il fait un peu moins froid (7°c), et elle n’est pas très longue. Quand j’arrive en bas, je relance la moulinette, il faut que ça circule, que je me réchauffe.

Passy, je repasse encore un gars. Rohhh que c’est bon. Au ravito on m’annonce 5e. WHAT? Mais c’est énorme ça. En fait je suis 6e, y a un gars devant dont la puce à pas aimé la pluie en continue.

J’approche de Vaudagne, j’avale un gel, je vais la démonter cette bosse. Je la passe en 18’ au lieu de 23’ l'an dernier, j’ai les jambes, c’est énorme.

Vaudagne: 850m/h

Je ne vois personne dans les lacets en dessous de moi, alors je lève un peu le pied entre les rousses et Chamonix, je mouline pour assouplir les jambes.

C’est long.

Enfin T2: je défais les chaussures sur le vélo, démonte, et cours jusqu’à ma place, les jambes sont pas mal.
J’arrive dans la tente de change, il y a 3 juges. On m’annonce 6e. OK cool.
Il y a 3 gars dans la tente qui peinent à se changer, si je fais une transition rapide je peux prendre des places.
Mais impossible de faire une transition rapide. Je suis trempé, je dois me changer intégralement pour du sec.

Et là le juge m’annonce la modification du parcours cap. Bon c’était à prévoir. Mais quand il me dit 10k au lieu de 42, je tombe des nues. Merde.
Il m’explique qu’en haut c’est le blizzard, le pghm n’autorise plus personne à monter au dessus de 1500. On ira donc à la buvette à caillet puis descente. 550m de D+ ca va quand meme permettre de se dégourdir les jambes.

J’allège le sac, je laisse les batons et je pars, toujours en 6e position. Y a un gars devant moi, pas l’air rapide, un autre derrière, super cadence, lui il va revenir.
Je monte au train. Je vise le 1000m/h et j’y suis souvent. Malgré tout le gars revient sur moi. Et j’ai une mega envie de pisser, ça va pas tenir. Je stop, je pisse, il passe. Et je repars. Je reprend rapidement l’autre gars. Toujours 6e.
Et déjà voilà la buvette, bon sang le temps que ça m’avait pris y a 2 ans sur ce même chemin!
J’attrape une part de quiche au passage, remercie les bénévoles et filent à la poursuite du 5e. En descente je peux peut etre me le faire.
J’attaque mais je n’ai pas les bonnes chaussures. J’avais mis les exodus pour la première boucle, elles sont bien rigides, et parfaite pour la marche rapide. Mais pour courir et bondir entre les roches, mes peregrines auraient été bien mieux, surtout avec une bien meilleur accroche sur le mouillé.

Je glisse mais me rattrape, ça file bien. Je double 2 gars, mais vu leur allure ca doit etre les derniers du 118 que je rattrape.

Voilà la fin de la descente. Et la crack. Moment d’inattention, le pied glisse, la cheville se tord et j’entend pop. Putain c’est l’entorse, ouahh comme j’ai mal.
Je sers les dents et continuent mon chemin. Plus que 3km de plat.
Je démarre à 4’50 et je vois le 5e pas si loin, peut etre 400m à reprendre.
Mais j’ai trop mal, j’arrive pas à garder le rythme. Impossible de revenir sur lui. Maintenant mon but c’est de garder ma position. Je le vois se retourner souvent, et je fais de même, mais il n’y a personne derrière. C’est long 3 kils.

J’arrive au stade, le 5e passe sous l’arche quand je rentre sur le stade, il avait bien 500m d’avance.
A mon tour de passer sous l'arche. Ayé finisher, et dans le top10. Incroyable, énorme.


Il faisait beau à l'arrivé hein?

Vous vous souvenez des 3’ de perdu avec le petit aller retour au premier rond point?
Mon temps final: 11h39, le 5e? 11h36 rahhhhhh

Bon je fini 6e au scratch, pas mal hein?
Mais 1er chez les veterans, c'est mieux ;)

Dure cette édition 2017?
146 inscrits
100 partants
50 finishers

Ce qui a marché:
L'entrainement vélo basé sur le SST: Sweet Spot Training
Des séances courtes d'1h, 1h30 avec des répétitions de 20' à 85% de l'effort max 1h.

Ce qui a merdé:
Un truc plus chaud pour les descentes.
Mal au cou sur le long en position route
Les lombaires qui piquent en grimpant (mais avec les batons ce serait passé sans problèmes)
Plus de bouffe, plus varié sur le vélo.
Mauvais dosage de la boisson dans les gourdes sur le trail.